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Le blog d'Augustin, champion des progrès
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14 juillet 2010

planning de l'année

Pour être sûre de tenir le rythme avec tous les cours du CNED, j'ai acheté un semainier.

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D'après les premiers renseignements trouvés sur internet par rapport au programme de quatrième (je me suis basée sur celui de l'année 2009/2010), j'ai organisé notre année scolaire.

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Il y aura peut-être quelques modifications à faire, mais comme tout est noté au crayon à papier, c'est toujours modifiable si besoin.

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En fait, j'avais déjà fait une erreur, j'avais compté 8 séances d'histoire-géo plus huit séances d'éducation civique par séquence. J'ai dû rectifier (et du coup, nous aurons encore moins de travail) car  il n'y a que 2 séances d'éducation civique pour 6 séances d'histoire ou géographie par séquence et un seul devoir avec deux parties.

Pour le premier trimestre, je n'ai pas prévu de "vacances scolaires" avant celles de Noël. J'ai préféré garder un rythme plus régulier, qui permet de travailler essentiellement le matin, et de dégager beaucoup de temps l'après-midi. Toutefois, nous ne travaillerons pas les jours fériés, ni les samedis et les dimanches puisque le Papa sera à la maison. J'ai aussi libéré la dernière semaine d'avril et le pont de l'ascension.

Si nous décidons de partir quelques jours, il sera facile de travailler l'après-midi la semaine précédente, afin de dégager complètement  ces journées de voyage.

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J'ai aussi prévu des heures de "rattrapage" afin d'approfondir certaines notions mal comprises, ou de déplacer une séance si nous avons un imprévu à gérer.

Voici donc l'emploi du temps provisoire (il manque le tir à l'arc, mais j'attends d'avoir les horaires).

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Le lundi après-midi, Augustin aura sa séance d'orthophonie à 14h, puis une semaine sur deux, nous irons rendre visite à Guillaume un copain Asperger lui aussi scolarisé à domicile. Nous ferons ensuite les courses  puisqu'il y a tous les commerces à proximité du cabinet d'orthophonie.

Le mardi, nous ferons une séance de technologie (je pense qu'il y a deux ou trois séances par séquence et j'ai vu qu'il y avait un devoir toutes les 6 semaines). Il restera quelques mardis après-midi de libres. Le soir, Augustin ira au basket adapté.

Le mercredi, nous ferons une séance de SVT. Là, c'est sûr, il n'y a que 2 séances par séquence, et encore un devoir toutes les 6 semaines. Nous alternerons avec la physique-chimie qui contient 3 séances par séquence et un devoir là aussi toutes les 6 semaines.

Le jeudi après-midi, une heure d'allemand. Je dois contacter une personne allemande habitant à une trentaine de kilomètres. J'espère qu'elle sera disponible à ce moment-là. Pour profiter du trajet, nous nous arrêterons au retour à la piscine.

Le vendredi, nous profiterons de l'absence de chasse pour nous promener dans les bois avant de faire une séance d'arts plastiques (et on alternera avec la musique si jamais Augustin n'était pas dispensé).

Bref, 4 heures de cours chaque matin  sauf le lundi qui n'aura que 3 heures (avec une petite récré au milieu si besoin), et des après-midis très allégés. Cela deux semaines sur trois puisque les derniers jours contiendront moins de cours pour laisser le temps de faire les devoirs notés.

On va donc tester cette organisation dès notre date de rentrée, fixée au 6 septembre afin de commencer un lundi.

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Commentaires
C
Ta question est excellente Virginie !<br /> <br /> Il y a 3 ans de celà, je t'aurais répondu qu'Augustin allait faire un lycée automobile, puis travailler soit chez un garagiste, soit dans un centre style "speedy" pour changer des roues de voitures.<br /> <br /> Aujourd'hui, je réponds que je n'en sais rien.<br /> <br /> Etant donné l'expérience vécue au collège, je ne suis pas sûre que le lycée soit plus simple à gérer et convienne à Augustin.<br /> De plus trouver un emploi, c'est tellement difficile pour les personnes ordinaires alors pour nos loustics, c'est encore pire. Il y a bien une loi pour embaucher des personnes handicapées, mais la priorité est souvent donnée aux handicaps physiques.<br /> <br /> Pour l'instant, je me renseigne sur ce qui ce fait, et je vais donc assister à la session du vendredi du congrès d'Autisme France en novembre.<br /> Par ailleurs, la monitrice de basket d'Augustin est employée dans un service d'insertion de personnes handicapées (mentales), peut-être qu'elle aura des conseils à me donner.<br /> <br /> Bref, c'est la grande incertitude !
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V
Sylvie moi je me posais une question!!<br /> Enfin c'est surement une question précoce même très précoce mais les années passent si vite, et je sais qu'il faut vivre au jour jour!!<br /> Quand Augustin sera plus grand a t-il une idée de ce qu'il veut faire enfin une passion dans laquelle il voudrait travailler et si cela est possible!!<br /> Bon courage je me posais cette question car c'est vrai que l'âge du lycée arrive tellement vite!!<br /> <br /> bises !
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C
Et nous, c'est le contraire. Après toutes ces années de scolarisation on nous demande de justifier cette descolarisation. <br /> <br /> Certaines familles prennent peur en se disant que si Augustin n'a pas réussi à rester au collège, comment leur enfant va-t-il réussir ? D'autres trouvent que nous exagérons les mauvais côtés du collège, que nous "coocoonons" trop Augustin, que nous avons baissé les bras trop vite.<br /> D'autres nous reprochent de pouvoir faire le choix de descolariser Augustin.<br /> <br /> Comme quoi, rien n'est simple !<br /> <br /> Personnellement, nous sommes ravis de ce changement pour une vie beaucoup plus respectueuse des besoins d'Augustin. Il a encore tant à apprendre, les années passent, on ne peut plus se permettre de perdre du temps pour rien.<br /> <br /> De plus, si on avait continué la scolarisation en classe, je ne crois pas que j'aurais fait de vieux os. C'était hyper stressant et épuisant !!!!<br /> <br /> Là, je revis, je ne suis plus du tout stressée, je me refais une santé. OUF !<br /> Augustin lui aussi est beaucoup plus serein et reposé.<br /> <br /> On aura testé les deux : scolarisation en classe et à domicile. Dans quelques années on pourra vraiment comparer.
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E
Pour moi tout est différent puisque nous avons eu le diagnostic avant l'entrée à l'école.<br /> Et je dois reconnaître que je ne me suis pas posée de questions, il était évident pour moi qu'elle n'irait pas à l'école. En fait, ça ne m'est absolument jamais venu à l'esprit de la scolariser.<br /> Après toutes ces années, il est rare qu'on me demande encore de me justifier.
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C
Elise, tout le monde n'est pas capable de faire ce que tu as fait pour Clémence. <br /> <br /> <br /> Personnellement lorsqu'Augustin était petit, je ne savais pas qu'il était autiste, c'est pour cela que je l'ai inscrit à l'école, malgré son ENORME retard, son ABSENCE de langage... (que je voyais, que je rééduquais, utilisant sans le savoir les bases de l'ABA et des consignes visuelles, tout en refusant de comprendre que mon fiston avait un gros problème).<br /> <br /> L'école m'a permis de faire le pas vers le diagnostic.<br /> Ensuite, la route était tracée. Il avait commencé l'école, il allait continuer autant que possible.<br /> <br /> On savait que cela s'arrêterait un jour, on s'y préparait. C'est pour cela qu'aujourd'hui nous sommes SUPER CONTENTS de notre choix de sortir Augustin du collège. Nous avons atteint ses limites, nos limites, et les limites de son intégration scolaire.<br /> <br /> Chaque cas est particulier. <br /> <br /> Personnellement, je comprends ton choix, et je t'ADMIRE d'être arrivée à un tel résultat.<br /> <br /> Je ne suis pas sûre que j'aurais pû en faire autant.<br /> <br /> L'impopularité de la scolarisation à domicile est surtout dûe à un manque de confiance en soi. Les plus grands opposants à la descolarisation sont ceux qui ont le plus peur d'avoir à l'affronter, à gérer seul tous ces apprentissages.<br /> <br /> Personnellement, si j'ai revendiqué pour la scolarisation des enfants autistes, j'ai toujours revendiqué aussi le rôle important des parents pour le soutien scolaire, la nécessité de travailler en équipe avec les enseignants (ce qui n'est pas facile en primaire et devient impossible au collège). Il m'a fallu du temps pour oser affronter la descolarisation.
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Le blog d'Augustin, champion des progrès
  • Né en 1997 Augustin est autiste. Il a suivi toute sa scolarité de primaire à l'école publique grâce à l'éducation structurée mise en place à la maison. Après deux années de collège il est passé en IEF et le vit très bien.
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