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Le blog d'Augustin, champion des progrès

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19 octobre 2019

Nouvelle expérience

Intervention chirurgicale en urgence à l'hôpital. 

Nous sommes très fiers d'Augustin. Il a su prévenir qu'il était autiste. Tout le monde a respecté ses besoins, se présentant et lui expliquant en détails son intervention. 

Il a même pu faire connaissance avec toute l'équipe du bloc opératoire.avant l'intervention. On lui a demandé s'il était asperger. 

Il a même eu le droit de garder son casque au bloc. Il faut dire qu'il a choisi une anesthésie par rachis. Mais il a tellement bien été encadré par le personnel qu'il n'en a pas eu besoin. 

Et l'hospitalisation s'est aussi très bien passée. Là encore, même attitude respectueuse. J'ai pu rester dans sa chambre jusqu'à sa sortie. 

Bravo à lui et merci à tout le personnel. Bien sûr, on a remercié et félicité tous les intervenants sur place. 

Augustin est désormais entièrement rassuré en cas d'une éventuelle hospitalisation future. 

Inutile de me demander l'intervention subie. Je ne donnerai aucun détail sur ce blog pour respecter sa vie privée. 

Ce message n'a pour but que de rassurer les autres parents de jeunes adultes autistes sur le fait qu'il est possible de bien vivre une hospitalisation (même en urgence) sans que le jeune soit sous tutelle ou curatelle. 


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19 octobre 2018

Le jardin

Nous n'avons pas beaucoup de place pour préparer les semis en fin d'hiver début de printemps, car nous n'avons pas de serre. Du coup, notre jardin est relativement limité car nous refusons d'acheter des plants, trop souvent hybridés.

De plus, nous n'achetons que des graines de variétés anciennes, donc moins productives que les variétés très connues.

Et pour finir, nous évitons d'arroser, car c'est un travail physique important puisque notre potager se trouve sur notre terrain en pente.

Comme je l'ai déjà expliqué sur le précédent message, nous ne retournons pas la terre. Nous déposons juste une bonne  couche de foin en automne, et les vers de terre (très nombreux d'ailleurs), se chargent de "labourer".

Sur l'ancien potager, autrefois bêché consciencieusement par le Papa, la couche de foin n'était pas assez épaisse. Les mauvaises herbes ont pris le dessus.

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D'autant plus que ce potager n'est pas très pratique, puisqu'en terrasses, et que ces dernières ont besoin d'être consolidées. Inutile de le dire, la production sur cette parcelle a été quasi nulle.

En bas de ce potager, sur une butte aménagée l'an passé (à base de branchages, de broyats, de tontes, de déchets verts), située  dans un endroit à l'ombre une grande partie de la journée, nous avons récolté de nombreuses salades vertes, et d'excellents petits pois.

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Sur la parcelle qui n'a jamais connu la bêche, la production a été intéressante, malgré sa petite taille.

20180622_110602Cette photo a été prise en juin. Ensuite nous avons rajouté quelques pieds de tomates (sans mettre de tuteur, elles rampent sur le foin). Ce ne sont que des variétés anciennes, assez petites et beaucoup de tomates cerises dont les graines ont été récupérées la saison dernière.

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Près d'une trentaine de kilos de tomates, plusieurs kilos de courges,

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et autant de courgettes (je n'ai pas fait de photos systématiquement, mais on en a récolté plusieurs fois),

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beaucoup de haricots (verts et coco, nos préférés), une belle cagette d'oignons et échalottes, quelques concombres et très peu de cornichons (juste de quoi remplir un pot).

Il reste encore à récolter les patates douces au mois de novembre. On en a planté trois pieds. L'an passé cela n'avait rien donné. Cette année elles semblent avoir bien pris. On verra...

Cet automne, nous allons augmenter la surface de cette parcelle en déposant du foin directement sur l'herbe tondue. Nous ferons quelques allées pour séparer les plates-bandes pour que la circulation soit plus facile. Et nous allons renforcer les terrasses, raser les mauvaises herbes et les recouvrir d'une très épaisse couche de foin en espérant que ce potager produira enfin autant que l'autre.

Quant à la serre, ce sera pour l'année suivante, peut-être ?.....

Bref, certains trouveront que c'est une petite récolte. Certes, mais étant donné la petite taille du potager, c'est pour nous une réelle satisfaction, d'autant plus que ce jardin ne nous demande aucun effort. On tond une fois, on étale du foin, on plante et on récolte. C'est tout.

 

 

 

 

14 juin 2018

Jardiner dans le foin

Une fois de plus, les mois ont passés et je n'ai pas trouvé le temps d'ajouter mes articles à ce blog. 

En voici un sur notre façon de jardiner.

Depuis l'an passé, nous avons commencé à jardiner dans le foin, avec de premiers résultats prometteurs.

En effet, j'ai découvert la chaîne Youtube "le potager du paresseux" et j'ai trouvé que cela pourrait être utile à notre famille.

Cette année, le foin est étalé sur plusieurs parcelles de notre terrain, en différents lieux. Augustin a bien participé à cette installation.

Les premiers semis en caissettes à l'abri ont bien fonctionnés. Là encore, c'est une activité qui lui est accessible, même s'il a besoin de mettre des gants car il n'aime pas toucher la terre.

Quelques semaines plus tard nous avons mis en terre les plants obtenus, en perçant le foin.

Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre les récoltes.

L'année dernière, nous avions planté dans le foin essentiellement des tomates et des courgettes, quelques haricots grains et pommes de terre. Ces dernières ont été partiellement ravagées par les rats taupiers mais nous avons eu la chance d'en manger quelques-unes. Les tomates et courgettes nous ont comblés, sans jamais avoir besoin d'arrosage malgré la sécheresse. La production de haricots a été correcte pour le peu de graines semées (directement en pleine terre, sous le foin).

J'ai acheté le livre de Didier Helmstetter paru il y a quelques mois. Cela permet de compléter sa chaine Youtube. Personnellement, j'ai énormément apprécié ce livre, marqué pleins de pages qui me paraissent comporter des éléments importants à relire pour bien s'en imprégner, et je commence à le faire découvrir à Augustin.

J'espère avoir de belles photos de notre production à mettre sur le site durant l'été prochain.

Si les résultats s'approchent de nos espérances, ce sera une bonne méthode pour qu'Augustin jardine.

 

1 février 2018

kits anti flemme, un moyen de gagner en autonomie

Augustin commence à mieux se débrouiller en cuisine. Il doit désormais gérer seul le repas de la famille chaque jeudi midi.

Afin de lui faciliter la tâche, nous avons mis en place un système de kits.

Ce sont des pots de confitures vides, que l'on remplit de diverses façons afin d'avoir des bases de préparation de repas.

Ainsi, il y a des kits salés et d'autres sucrés.

Exemple de kits salés :

le végétarien (bocal : riz + lentilles corail + épices)

le riz poisson (bocal : riz + épices)

Le quinoa légumes (bocal : quinoa + épices)

Le complément de recette est noté sur le pot (il faut ajouter les ingrédients liquides ou frais). La quantité d'eau à ajouter correspond à deux pots vides.

Le seul kit qui demande plus de travail est celui prévu pour la pâte à pizza. D'ailleurs Augustin ne l'utilise pas encore en autonomie.

Exemple de kits sucrés :

différentes versions de gâteaux (farine + poudre d'amandes + bicarbonate + sucre + parfum)

crêpes (mélange de farines sans gluten)

Chaque dimanche, Augustin doit remplir les pots vides.

Les kits sucrés permettent de préparer des gâteaux en moins de vingt minutes (cuisson comprise), ce qui est très pratique, aussi bien pour lui que pour nous.

Les kits salés permettent de  compléter un plat de légumes, ou de composer un repas basique.

Ils évitent bien des moments de flemme ! Il m'arrive même de les utiliser.

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5 janvier 2018

Nouveau "diplôme"

Non, Augustin n'a pas repris sa scolarité ! Il n'en a vraiment aucune envie.

S'il apprend beaucoup par lui-même sur les sujets qui l'intéressent, je lui propose de temps en temps d'autres idées de formation. En général il refuse, mais il a accepté de s'inscrire à une journée de secourisme.

Cela s'est déroulé dans notre village. Nous n'étions que quatre stagiaires. Nous avons pu faire une pause à la maison pour le déjeuner. Les conditions étaient donc idéales pour lui.

Il est passé en dernier pour le test final qu'il a brillament réussi. Pourtant il fallait téléphoner aux secours, rassurer le "blessé"...

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Il a désormais reçu son attestation PCS 1 qui lui permet d'être reconnu comme secouriste.

Il y a quelques années, le Papa et moi avions suivi une formation semblable. Augustin avait participé à chaque atelier, mais n'avait pas été autorisé à passer le test final. 

Nous révisons désormais notre livret chaque premier week-end du mois afin de ne pas oublier tout ce qui nous a été enseigné.

Le secourisme fait partie de ma liste d'apprentissages prioritaires afin d'envisager une vie d'adulte relativement autonome.

Le mois prochain je vous parlerai d'une astuce qui aide Augustin à s'organiser.

 

 

 

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1 décembre 2017

Que le temps passe vite !

Les mois filent et je n'ai pas donné de nouvelles depuis très longtemps.

Que devient Augustin depuis tout ce temps ?

Il va bien. Il vit tranquillement chez nous. C'est un jeune homme heureux.

Il gère ses comptes (sous notre supervision) car il perçoit l'AAH.

Il acquière de plus en plus de connaissances sur de nombreux sujets. Ce sera l'occasion de messages futurs.

 

Ses activités :

> Toujours toléré au cinéma (grâce à notre ami François). Quelques bénévoles commencent à s'intéresser à son parcours et à demander plus de reconnaissance concernant son savoir-faire.

 

> Son activité de bénévolat au sein de la banque alimentaire se poursuit malgré quelques changements.

Le local n'est plus dans notre petit village mais dans la ville voisine. Heureusement, nous avons la chance que notre amie Patricia responsable du site municipal assure le covoiturage pour emmener un groupe de cinq bénévoles sur le nouveau lieu de distribution.

Ce petit groupe rejoint un groupe plus important et ensemble ils assurent le ravitaillement de 70 familles. 

Augustin a été très bien accueilli par la nouvelle équipe de bénévoles, qui a compris son besoin de se sentir utile à la communautée.

C'est vraiment sympa !

> tir à l'arc 

Là aussi un déménagement, car le gymnase est en travaux.

Plusieurs copains et copines ne viennent plus car à cet âge ils partent en ville pour leurs études. Du coup Augustin a plus de mal à se motiver mais grâce aux bénévoles et au Papa, il continue.

 

A part ces activités misent en place depuis plusieurs années, quelques nouveautés se sont ajoutées, sous forme d'objectifs à atteindre.  Les premiers résultats sont là. Je vous en parlerai prochainement.

C'est promis, je vais prendre le rythme d'un message par mois afin de vous donner plus régulièrement des nouvelles. Certains messages sont déjà enregistrés et programmés.

 

En janvier vous découvrirez quel nouveau "diplôme" a été obtenu par Augustin.

 

 

 

 

24 avril 2017

éviter le supermarché pour les achats alimentaires

Parmi nos objectifs, nous avons celui de réduire notre fréquentation des supermarchés, sans pour autant augmenter nos dépenses. 

Pour l'alimentation, nous préférons nous rendre chez des producteurs locaux, de préférence convertis au bio et suffisament proches de notre domicile pour qu'on puisse nous y rendre à vélo. Ainsi nous nous procurons les légumes, fruits, viandes (volaille, autruche, porc. On trouve même du boeuf et du veau, mais nous n'en mangeons pas), fromages, oeufs, boissons (jus de fruits, tisanes, vin, bière). 

Toutefois, jusqu'à présent, nous continuons d'acheter le riz, les pâtes (nous tenterons bientôt leur fabrication), le chocolat, le surgelé et quelques autres ingrédients en supermarché, car ils sont nettement moins chers qu'en magasin bio et ne se trouvent pas ailleurs localement. 

Nous nous rendons parfois dans des marchés de producteurs, afin de trouver quelques spécialités que nous consommons très occasionnellement.

Et bien sûr, le potager, la cueillette et les oeufs de nos poules, sont nos aliments préférés et sont les plus économiques.

Lors de nos promenades en automne, nous ramassons des châtaignes. Une partie est mangée directement, le reste est mis à sécher après un séjour de 24h dans de l'eau pour faire sortir les vers. Après plusieurs mois de séchage, on enlève la peau dure et on passe les chataîgnes au blender. Puis on étale la poudre sur un plat pour la faire sécher une journée et on obtient une délicieuse farine de chataîgnes.

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Nous ne sommes que des débutants concernant la cueillette, et l'automne prochain nous en tenterons d'autres (faînes de hêtres, glands).

Je rappelle que le but de notre démarche est l'autonomie d'Augustin, lui permettre de vivre bien et sainement avec un petit revenu.

 

 

 

6 avril 2017

Et le cinéma ?

On me demande régulièrement comment évolue la situation au cinéma.

En fait, c'est malheureusement toujours pareil.

Tant que notre sympathique "formateur" est présent, Augustin est autorisé à projeter les films. Il n'a pas besoin de la moindre consigne. Il connaît les procédures par coeur et les effectue consciencieusement.

Aucune convention n'a été écrite.

Augustin n'est toujours pas considéré comme faisant partie intégrante de l'équipe de bénévoles.

Il n'a pas sa photo sur le trombinoscope.

Il n'est pas invité aux divers moments conviviaux (soirée bugnes, sortie de fin d'année) et si nous avons été invités à la soirée de "Noël", c'est uniquement parce que notre ami "formateur" a insisté et que nous avons fait remarqué à plusieurs bénévoles que sans cette intervention nous n'étions pas conviés.

De plus, le président fait son possible pour ne pas nous voir lorsque le Papa et moi allons au cinéma.

Bref, Augustin est toujours content de projeter des films, mais il n'a aucun avenir dans ce cinéma qui pourtant fonctionne uniquement avec des bénévoles.

Alors, nous en déduisons qu' aucun avenir n'est possible non plus dans un cinéma qui n'emploie que des professionnels (d'autant plus que les plus proches de notre domicile sont de très petites structures qui fonctionnent avec peu de personnel). Quant aux cours du CNED, ils sont dépassés (l'essentiel traitant de l'argentique) et incompréhensibles en l'état pour un autiste. Donc, on a laissé tomber, d'autant plus vite que la situation nous a montré son inutilité.

Nous continuerons à l'emmener faire son activité de projectionniste tant que cela lui plaira toujours autant et que notre super "formateur" (le SEUL bénévole qui OSE s'opposer au président et au vice-président) sera d'accord. C'est toujours ça de pris.

Cela me rappelle les 8 ans d'Augustin. Ses copains avaient signé un T-shirt souvenir. Le Papa m'avait demandé pourquoi. Je lui avais répondu : " quand il sera adulte, il se rappellera qu'il avait eu une enfance entourée de copains et copines." 

Chaque moment de bonheur doit être enregistré comme beau souvenir. Les moments où Augustin est "projectionniste" seront pour lui des beaux souvenirs plus tard.

 

3 avril 2017

Les petits mouchoirs

Quels produits de consommation courante peut-on remplacer par des produits économiques et durables ? 

Beaucoup ! 

A commencer par la série des "jetables". 

Par exemple pour les pique-niques, la vaisselle ordinaire remplace la vaisselle jetable, des gobelets solides servent aussi bien de tasse à café que de verre, les couteaux pliants sont bien pratiques, les pots de confiture permettent de transporter les salades ou les parts de cake, des carrés de tissus noués de différentes façons (furoshikis) emballent le pain, les fruits, les plats à tartes....

D'ailleurs à la maison on utilise les carrés de tissus (très pratique pour tout ce qui est sec) et les pots de confiture (pour les liquides) pour remplacer les sacs de congélation.

Chez nous, il n'y a plus non plus de mouchoirs jetables depuis plus d'une année. Nous les avons remplacés par des carrés de 15 x 15 cm découpés dans des T-shirts abîmés.

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Pas besoin de couture ni d'ourlet. Il suffit de découper le jersey avec une bonne paire de ciseaux, en s'aidant d'un gabarit en papier épais.

Ensuite, les mouchoirs à usage unique sont bien rangés dans un petit panier.

Après utilisation, ils atterrissent dans la "boîte à cracra" (chez nous, une boîte de lait en poudre récupérée lors d'un séjour de notre petite-fille). 

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Cette dernière est vidée dans le lave-linge lors de la lessive hebdomaire à 60°C, en même temps que les torchons ou les draps, ce qui rend le tout apte à resservir.

Lors d'éventuels épisodes de gros rhumes, un petit coup de fer à repasser sur les mouchoirs propres peut assurer une dernière désinfection. Et si vraiment il est nécessaire de prévoir une lessive intermédiaire, on vide la boîte dans une grosse casserole d'eau savonneuse et on fait bouillir le tout en remuant avec une cuillère en bois réservée pour cette utilisation. Il ne reste plus qu'à rincer et faire sécher.

Des torchons remplacent l'essui-tout, des carrés de tissus cousus ou tissés, les éponges. Les orties ou les coquilles d'oeufs remplacent les tampons à récupérer (il suffit de les glisser sous un carré de tissu épais).

Bref, on peut réduire la quantité d'articles jetables sans pour autant sacrifier son confort.

 

 

 

12 mars 2017

Améliorer la qualité nutritive des repas

Un des moyens pour manger sainement mais économiquement, c'est la cueillette de plantes sauvages.

En ce moment, on trouve déjà les rosettes de pissenlit, les jeunes feuilles d'ortie, de plantain, d'achillées millefeuilles, de violette, de fraisier, les mâches sauvages. 

Quelques fleurs comestibles rendent le tout très agréable visuellement (violettes, paquerettes, primevères).

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Un autre avantage de la cueillette de plantes sauvages comestibles, c'est que leurs feuilles vertes sont souvent composées de protéines complètes. On réduit du même coup sa consommation de viande !

Comme le corps humain est initialement prévu pour cette nourriture, la digestion ne pose aucun problème, et le corps est bien nourri.

Augustin apprend à reconnaître, cueillir et préparer les plantes qui se trouvent sur notre terrain et qui ne présentent aucun risque de confusion.

Je profite de ce message pour rappeler que certaines plantes peuvent être toxiques, d'autres peuvent être protégées (interdit de les cueillir) et qu'il est important de s'informer voire de se former pour ne pas prendre de risques. 

Parfois nous mélangeons les produits issus de la culture et ceux de la cueillette sauvage

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d'autres fois ce ne sont que des plantes sauvages auxquelles on ajoute du poisson (ici du hareng).

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  • Né en 1997 Augustin est autiste. Il a suivi toute sa scolarité de primaire à l'école publique grâce à l'éducation structurée mise en place à la maison. Après deux années de collège il est passé en IEF et le vit très bien.
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