illuminations

Comme chaque année, le 8 décembre, nous participons aux illuminations.

Il s'agit d'une vieille tradition, basée sur une légende lyonnaise.

Au moyen-âge, la peste menaçait la ville de Lyon. Des croyants se seraient rendus à genoux jusqu'au sommet de la colline de Fourvière, en priant la vierge Marie de les protéger de ce fléau. En remerciement de sa protection, ils prirent l'habitude de fêter l'événement en illuminant leurs fenêtres avec des petites bougies.

C'est très vite résumé, mais c'est ce qui explique la base de la "fête des lumières" de Lyon.

Le Dauphiné étant une partie de l'Isère très proche de Lyon, certaines traditions sont donc respectées ici aussi.

Augustin a pris le relais de ses soeurs pour nous aider à allumer

et à disposer toutes les bougies sur les rebords de fenêtres.

Des petites lignes de lumière....

Pas besoin de croire en un Dieu quel qu'il soit, pour trouver ce moment symbolique...

de toutes petites lueurs vacillantes chargées d'espoir dans la nuit noire.

Les rituels rythment l'année, permettent de se repérer dans le temps. Le prochain rituel, sera Noël.

Comments

[elisect]

C'est une très belle tradition qui donne le coup d'envoi pour les festivités de Noël !
Je trouve ça vraiment très beau, surtout vu de l'extérieur !!!

[PMB]

Ah les verres à bougie de Noël, sacré souvenir...

"Mais mon goût pour la magie de ce gâteau de rêve éveillé, de ce festival du bonheur en sons, en couleurs, en odeurs et en saveurs fut comblé pendant mes trois ans au juvénat. Tout était par nos Envoûteurs savamment tramé pour qu'il en soit ainsi. Les festivités commençaient par une veillée préparée de longue date à base de jeux, de chants et de saynètes édifiantes ou amusantes. Ensuite – levez le rideau, oui, vraiment ! – un passage fiévreux au dortoir pour revêtir les habits du dimanche, un défilé lent et recueilli vers la chapelle par les escaliers et surtout le cloître à la seule lumière, fascinante, de bougies dans leurs verres colorés d'émeraude et d'indigo jetant nos ombres agrandies vers les murs, une messe de minuit aux splendides cantiques qui me poignaient le cœur et le corps ; une halte au réfectoire pour le mousseux chocolat chaud et 1'orange, magique pour moi qui n'en mangeais guère qu'un croissant à la fois, un petit cadeau genre agenda microscopique gainé de vachette ; et retour épuisé au dortoir où nous nous endormions de bonheur, emportés dans l'océan des rêves par les vagues mystérieuses et lourdes à nos yeux de la Petite Musique de Nuit jaillies de mon cher électrophone ivoire et vert aux mains du Frère Alphonse.

Il me fallut plusieurs années pour réaliser que pendant ces fêtes, pour étourdissantes et splendides qu'elles fussent, j'étais volé à ma famille, ma vraie famille, ma famille de sang et de cœur à qui, pour la première fois, il en manquait un."

Pour me venger, je collectionne ces verres !