chouette, tout est bon pour apprendre
Ce matin, en partant pour le collège, j'ai découvert qu'un petit rapace était écrasé sur la route près de notre maison.
Comme nous sommes allés il y a quelques mois à une soirée de la chouette (conférence sur les rapaces nocturnes puis sortie à la tombée de la nuit pour repèrer des chouettes, le tout accompagné d'un guide passionné), j'ai remarqué que les plumes de l'oiseau mort semblaient très duveteuses.
Je me suis donc arrêtée lors du trajet retour pour prélever quelques plumes. Il s'agissait bien d'une chouette effraie, et il est possible que ce soit celle qui niche (ou nichait) dans notre grenier.
Ce soir, lorsqu'Augustin est rentré du collège, nous avons pris quelques minutes pour observer de plus près ces plumes.
Tout d'abord nous avons constaté leur douceur.
Puis Augustin a sorti sa petite loupe pour observer les petits duvets et les barbes.
Nous n'avons pas encore récupéré de plumes de rapace diurne. Il va falloir que je regarde régulièrement au bord des routes pour en ramasser quelques unes. Donc, ce soir, nous avons comparé avec une plume de tourterelle.
Ensuite nous avons cherché sur des dictionnaires comment se nommaient les différentes sortes de plumes, et les parties qui les composaient.
Lorsque nous aurons trouvé des plumes de rapaces diurnes, nous approfondirons nos observations et nous ferons un petit document pour les noter.
Voilà, apprendre à observer, c'est aussi une façon de travailler à la table. C'est même utile en classe pour les cours de SVT.