fratrie

Hier nous avons eu la chance de réunir tous nos enfants pour fêter deux anniversaires.

Augustin a trois grandes soeurs : l'aînée qui habite à Paris, la seconde à Grenoble, et la troisième qui va poursuivre ses études en Allemagne après avoir passé l'été avec nous.

Comme cette dernière travaillait hier (job d'été), nous sommes allés la rejoindre pour pique-niquer dans le jardin de son lieu de travail.

Un lieu superbe pour un agréable moment ensoleillé.

Le soir même notre Grenobloise repartait, et demain matin toutes les grandes soeurs seront parties.

Du coup, hier soir, Augustin n'arrivait pas à se coucher. Il a certainement eu du mal à s'endormir.

Et voilà que ce matin, à 10h, on m'appelle du collège pour venir le chercher, tout malade !

En fait, il n'est pas plus enrhumé que la semaine dernière, mais la contrariété de quitter ses soeurs (il ne les verra pas pendant plusieurs semaines et même plusieurs mois pour certaines)et  la fatigue dûe au manque de sommeil,  ne lui permettent pas de supporter sa journée de cours. Il est épuisé !

Eh oui, ne pas savoir vraiment exprimer ses émotions, conduit à ce genre de situation. Quand on le connait bien, on sait ce qui se passe et il est possible de l'aider à passer ce cap, mais l'avs ne peut pas savoir comment le remotiver pour qu'il fasse sa journée de cours.

Il restera donc à la maison aujourd'hui, profitant au maximum d'une de ses soeurs, et travaillant à la table plusieurs fois dans la journée (travail scolaire et travail sur les émotions). Impossible de lui faire faire une sieste (nous avons essayé) "Je ne suis pas un hibou!"

Il ira au lit de bonne heure ce soir et  demain, on repartira sur de bonnes bases, les soeurs seront parties très tôt et il devra travailler en classe.

Nous avons ce problème chaque année, lorsque toutes les grandes soeurs quittent la maison en même temps. Heureusement que nous notons sur le calendrier annuel, les dates où les grandes vont venir nous voir!  Cela permet à Augustin de reprendre le rythme en étant sûr de les revoir.

Eh oui, chacune fait sa vie loin de l'autisme, mais toutes les trois sont très proches de leur frère.

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