les moutons de Panurge
Une fois encore, les moutons de Panurge sont à l'honneur.
Quid du cerveau qui remplit leur crâne ! Ils suivent le chemin sans réfléchir, les uns derrière les autres, sans penser, sans chercher de solution.
Quelques centimètres de neige, annoncés à l'avance en plus, et voilà nos moutons catastrophés !
Réfléchir, agir sont des mots qui ne font plus partie de leur vocabulaire.
Suivre, obéir, attendre.... ça ils comprennent !
C'est ce qu'ils entendent depuis leur plus tendre enfance. Ne jamais chercher de solution, ne jamais agir par soi-même.
La société les a bien formatés. Il faut dire que tout est prévu : la crèche, l'école avec sa cantine et sa garderie, les loisirs organisés.... le tout, loin des parents, qui eux "s'épanouissent" au travail où ils commentent les super programmes TV tellement enrichissants avec leur culte de la violence et du voyeurisme, où chacun doit écraser l'autre pour monter en grade.
Et cette belle société formatée critique les mères au foyer, celles qui accompagnent leurs enfants, les soutiennent tant qu'ils en ont besoin.
Où sont passé les parents ? Avoir un enfant signifie lui consacrer du temps, l'aider à grandir, à s'épanouir. C'est votre rôle !
Comment peut-on compter uniquement sur des inconnus dans des structures grillagées pour son enfant d'amour, ce petit être né d'un désir de devenir parent ?
Personnellement, je ne comprends pas que certains suivent à la lettre ce conseil ressassé à longueur d'années par les psykk, les enseignants, les éducateurs .... : "Ne faites rien, restez dans votre rôle, surtout ne vous occupez pas d'aider votre enfant"
Notre rôle n'est-il pas justement d'éduquer, d'accompagner, d'aider nos enfants ?
Si bien sûr ! Mais cela ne permet pas de formater la société ! A chacun son rôle et les moutons seront bien gardés.
Surtout qu'ils ne réfléchissent pas, ils risqueraient de réagir.
Je préfère être une mère au foyer, qui s'adapte aux besoins de ses enfants, qui se remet en question devant chaque difficulté en utilisant la réflexion, qui se remonte les manches et se met à l'oeuvre plutôt que de compter sur une société bêlante qui ne cherche qu'à "prendre en charge" pour mieux ordonner, caser, casser afin que rien ne dépasse.