comment un roman permet des activités manuelles
Dans les devoirs donnés par les profs du collège, il y a la lecture d'un roman.
Augustin est incapable de lire seul un tel livre. Nous le lisons donc tous les deux. Je fais la lecture et il suit en même temps.
A la fin de chaque chapître nous faisons un petit résumé.
Nous avons fait aussi une fiche pour chacun des personnages.
Augustin comprend globalement l'histoire.
Mais comme ce roman se passe en Egypte au temps des pharaons, nous profitons de l'occasion pour confronter les détails donnés dans le texte et les documents que nous avons sur l'Egyte ancienne.
C'est ainsi que nous avons ressorti notre livre "vivre comme les égyptiens".
Et nous avons passé notre journée à fabriquer des objets "égyptiens".
Tout d'abord une patisserie (Florence et ses enfants l'ont faite il y a quelques mois).
Nous utilisons des ingrédients sans gluten et sans caséine.
Nous avons obtenu une pâte très molle alors nous avons rajouté de la farine.
Cela nous a permis de former des boudins de pâte.
Puis Augustin a roulé les gâteaux.
Et voilà un bon dessert !
Après le repas, nous reprenons notre livre pour la suite de nos activités.
Dans le roman, des soldats de pharaon jouent au jeu du serpent.
Nous avons les explications pour fabriquer ce jeu.
Un morceau de pâte à modeler durcissant à l'air, un bon rouleau à patisserie, et Augustin se met à l'ouvrage.
Après avoir étalé la pâte à modeler, nous avons tracé la spirale, et Augustin a fait les cases.
Son pouce lui sert d'unité de mesure pour la taille des cases.
Après séchage (au four), Augustin peint son jeu.
Il adore la peinture dorée, donc nous ne respectons pas les indications du livre qui propose d'utiliser de la peinture verte.
Il avait aussi découpé les pions dans la pâte à modeler, les plus grands à l'aide d'un bouchon de tube de granules, les plus petits à l'aide d'un bouchon de feutre.
Comme nous sommes très motivés, nous découpons un oeil oudjat.
Dans le roman, Kanefer, un des personnages vole un oeil oudjat qui a beaucoup de valeur.
Voilà Augustin très concentré sur la peinture.
Et pour finir, nous allons fabriquer un sistre.
Un bâton trouvé dehors pour le manche, de la pâte à modeler blanche séchant à l'air, des rondelles de métal (trouvées dans l'atelier de Papa) un morceau de fil de fer (le même que pour les barrettes de perles Montessori).
Il fallait un morceau de bristol, mais cela n'était pas assez solide par rapport à nos rondelles de métal. Nous l'avons remplacé par une bande découpée dans une feuille de plastique assez rigide (bien utile tout le bric-à-brac de Maman).
Et voilà, un sistre comme en utilise Penou, l'ami du personnage principal du roman, pour jouer de la musique.
Après tout ce bricolage, le roman est encore plus passionnant.
Nous avons déjà découvert que l'ïle Elephantine d'où vient le héros de l'histoire existe vraiment sur le Nil.
Nous avons aussi trouvé que le pharaon Taa' dit "le brave" a lui aussi existé.
Avec toutes ces recherches et ces activités, nous mettons beaucoup de temps pour lire ce roman mais Augustin est très intéressé. C'est l'essentiel!
Heureusement que cette lecture est tombée pendant les vacances scolaires. Nous n'aurions jamais eu le temps de l'exploiter aussi bien sans cela.